Sans cela, ce ne serait pas raisonnable.
Voilà mes chers collègues pour les réformes fiscales majeures de ce projet de loi de finances, qui n'oublie pas une gestion rigoureuse de la dépense publique dans la prolongation de la stratégie fixant le zéro volume de croissance budgétaire.
Je salue cet engagement renouvelé de l'État, essentiel pour les comptes publics comme pour les Français qui sont de plus en plus préoccupés par le niveau des déficits publics.
Éric Woerth traque sans relâche l'économie à réaliser, et je pense que nous devons l'aider dans sa mission, en particulier les commissaires aux finances en charge du contrôle budgétaire. À ce titre, monsieur le ministre, je vous le dis sans faux-semblants : en matière de réduction de la dépense publique les symboles ont autant d'effets, sinon davantage, que les volumes. Je soutiens donc la réduction du parc automobile de l'État et l'augmentation de la contribution pour les logements de fonction, mais il faut aller plus loin, y compris dans des économies de faible volume qui peuvent toutefois être immédiatement réalisées.