En trois ans, elle aura progressé de 20 points de PIB. La réduction des déficits publics de 1 % du PIB par an envisagée par le Gouvernement supposerait une croissance du PIB en volume de 2,5 % par an et le maintien d'une croissance en volume de 1 % de la dépense publique, ce qui n'est pas crédible pour deux raisons.
D'une part, le Gouvernement nous a expliqué, à juste titre, que le potentiel de croissance français à moyen et long terme ne dépasse pas actuellement 1,7 à 1,8 %.
D'autre part, même s'il n'est pas impossible, contrairement à ce que croient nos collègues de gauche, de contenir l'ensemble des dépenses publiques à 1 % en volume, cela supposerait de prendre des décisions d'un courage extrême. Certes, monsieur le ministre, vous êtes courageux.