Le site Balard relève du programme 212. Il n'y a donc pas de participation directe de l'armée de terre à cette implantation.
Le moral est un sujet important. Si les militaires partagent les préoccupations des Français, sur la situation économique actuelle par exemple, ils ont la fierté de faire leur métier même s'il leur faut faire avec le vieillissement de certains équipements, sans oublier les préoccupations des familles, en particulier en termes de mobilité. Plus de 18 000 militaires ont ainsi connu une mutation l'été dernier.
Concernant les jeunes, il convient d'abord de se rappeler que l'armée de terre est composée à 72 % de contractuels, avec un turn-over très fort. Elle reste donc toujours un outil d'intégration et un « escalier » social. Nos sous-officiers sont pour moitié d'anciens militaires du rang et la proportion est la même pour les officiers. Pour ce qui est du dispositif Défense deuxième chance, nos lycées militaires – qui ont été élargis au groupe 3, c'est-à-dire à la société civile– comprennent des classes de soutien menant aux classes préparatoires. Il faut aussi compter sur la volonté des individus de s'élever socialement.
Enfin, nos opérations civilo-militaires font partie depuis vingt ou trente ans de tous nos engagements.
Nous n'utilisons plus les roquettes à sous-munitions dont était équipé le 1er régiment d'artillerie et c'est la raison pour laquelle il nous faut nous doter du lance-roquettes unitaire.