Certes, nous ne sommes pas en situation de faillite ; cette expression du Premier ministre était inappropriée. Mais nous sommes au bord de l'asphyxie. Le grand écart dont je parlais tout à l'heure est de moins en moins tenable, de plus en plus lourd de conséquences. Si nous ne remettons pas en cause cette politique fiscale, cette volonté délibérée de nous priver de recettes, des ajustements seront nécessaires. Le rapporteur général et le président Jean-Luc Warsmann le disent eux-mêmes. Et ces ajustements ne se feront pas seulement pas la remise en cause de politiques publiques, mais malheureusement aussi par des augmentations d'impôts. Si cette politique se poursuit, des augmentations d'impôts interviendront inévitablement en 2012.