En matière de dépenses, monsieur le ministre du budget, nous sommes sur la bonne voie. Pour la troisième année consécutive, vous nous proposez un niveau de dépenses qui ne progresse pas plus vite que l'inflation. Mais, si l'on s'en tient au seul budget de l'État, le déficit structurel, c'est-à-dire l'écart entre des recettes que je suppose revenues à leur niveau normal, avec par exemple, 2 % de croissance, et les dépenses telles qu'elles sont, ce déficit structurel s'élève à cinquante milliards d'euros. Or les RGPP ont conduit à identifier des économies en cumul sur 2009-2011 de 7,7 milliards d'euros seulement.
Autre exemple : le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite représente une économie annuelle de…