Notre politique traduit également les réformes sociales et économiques structurelles que le Gouvernement a tenues à préserver et à accélérer. Notre méthode est à la fois simple et exigeante : nous favoriserons le retour des recettes par la croissance et non par l'augmentation d'impôt, et nous réduisons le volume des dépenses courantes. Concrètement, je dirai, pour vous indiquer dans quelle perspective s'inscrit cette politique économique, qu'avec un taux de croissance de 2,5 % à compter de 2011, ce qui n'est pas du tout irréaliste après une période de baisse considérable, une progression de l'ensemble des dépenses publiques de 1 % en volume permettrait de réduire, chaque année, le déficit public français d'environ un point de PIB. Ce déficit atteindrait alors cinq points de PIB en 2013 et la dette publique s'élèverait à près de quatre-vingt-dix points de PIB. Je vous rappelle au passage que notre dette publique est à peu près du même ordre que celle de l'Allemagne ou que celle des Etats-Unis, et qu'elle est bien sûr notablement inférieure à celle du Japon, de l'Italie ou de la Belgique.