…alors même que l'hypothèse d'inflation est plus faible – passage de 1,75 % dans le budget triennal à 1,2 %. La crise nous conduit à augmenter certains postes par rapport au budget triennal – 700 millions d'euros supplémentaires pour l'emploi, ce qui est bien normal, et 1,5 milliard d'euros en plus pour les dotations sociales. La crise nous oblige à revoir le niveau des prestations sociales. Enfin, les charges contraintes progressent : les charges de pensions augmentent d'un milliard d'euros et le prélèvement sur recettes pour l'Union européenne augmente de 600 millions d'euros, soit 3,2 %, ce qui traduit d'ailleurs une amélioration de la situation française par rapport à ses partenaires.
C'est donc un effort encore plus exigeant sur les autres dépenses que nous devons fournir. Les effectifs de l'État diminueront en conséquence de 34 000 postes en 2010, dont 16 000 à l'éducation nationale et 8 250 à la défense.