Vous tentez de faire croire que ce charcutage électoral est un progrès démocratique. C'est faux puisque votre priorité n'est pas l'intérêt général des Français, de la France, mais est de répondre au goût de domination exacerbé de M. Sarkozy.
Pourtant, face à la crise de la politique capitaliste, dans laquelle vous avez entraîné les citoyens, la raison aurait voulu que vous inversiez le cours des choses, pour remettre la France, l'Europe, le monde sur les rails d'une économie respectant les territoires et les hommes. Bien sûr, cette vision vous est étrangère, car votre seule mission consiste à laisser les mains libres à l'exécutif contre le législatif, tant le Président de la République est avide de pouvoir absolu.
D'où ce refus entêté d'appliquer le scrutin à la proportionnelle, le seul respectant le pluralisme des opinions politiques des électeurs et, par définition, le seul respectant la démocratie.
Pour vous, monsieur le secrétaire d'État, l'exercice fut délicat mais, soyez rassuré, vous avez mené ce tripatouillage électoral de main de maître (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),…