Je participais également avec le Président Poniatowski à la mission qui s'est rendue à Gaza au début de l'année. Je dirais qu'heureusement il y a l'économie des tunnels dont vous nous avez à juste titre parlé, pour permettre la survie du peuple gazaoui, suite à l'écrasement de la bande de Gaza. Le paradoxe est que lorsque la reconstruction de Gaza sera enfin décidée et entreprise, cela relancera l'économie et les entreprises israéliennes profiteront elles aussi de la manne internationale, ce qui sera la marque d'un certain cynisme. On sent de plus que la population n'a pas d'autre espoir que de rester en vie et d'avoir un Etat, qu'elle vit une grande humiliation. Cette situation suscite une volonté de résistance et de révolte, qualifiée de terrorisme, mais n'est-ce pas leur seul moyen d'exister ?