Le virus des taxes s'est considérablement multiplié cet été. Dans ma circonscription, un collectif menaçant de délocaliser s'est constitué si l'éco-taxe sur les poids lourds n'était pas différée ou diminuée. En ce qui concerne la taxe carbone-Hulot, les salariés n'ont quant à eux aucune alternative dès lors qu'ils vivent en milieu rural – d'où l'urgence qu'il y a à trouver un dispositif vraiment neutre.
Le coût de production de l'électricité, dans notre pays, est très compétitif. Pour des raisons économiques, les réacteurs devant être construits par deux et la France bénéficiant déjà de deux EPR, le Président de la République serait bien inspiré d'en ajouter un quatrième au troisième qu'il a évoqué afin de satisfaire à la fois Flamanville et Penly. Dans le cadre de la programmation pluriannuelle des investissements (PPI), j'espère en outre que le ministère soutiendra le tarif dont bénéficient les industries du secteur électro-intensif, prêtes à abandonner la consommation de gaz au profit de celle de l'électricité.
À propos d'Areva, pourquoi se séparer du département T&D, alors qu'il gagne des parts de marché et qu'il dégage des bénéfices ?
Enfin, je considère que le CIR n'est pas adapté aux PME de l'industrie pharmaceutique car celles-ci ont besoin d'investissements continus sur dix ans afin de devenir de petites start-up qui sont autant de gisements d'emplois.