Je voudrais répondre à M. le rapporteur. Si l'on prend l'exemple des étudiants, on constatera, de fait, un temps partiel choisi et non subi. Mais dans la catégorie des actifs, on s'aperçoit, même s'il n'est pas forcément facile d'établir des proportions fiables, qu'environ 60 % des salariés à temps partiel sont dans une situation de temps partiel subi, et que cette proportion est nettement plus forte chez les femmes, nombreuses à souhaiter travailler davantage que les heures qui leur sont proposées.
Je donne acte à M. le rapporteur qu'il a évoqué, dans son rapport, le risque de développement du temps partiel. Par ailleurs, la presse de ce matin se faisait l'écho des propos tenus par Mme Létard lorsqu'elle était encore sénatrice et non pas membre du Gouvernement. Elle marquait sa préoccupation à l'égard du dispositif de revenu de solidarité active, dont elle craignait qu'il puisse ouvrir des trappes à temps partiel.