En effet : rien ! Dénoncer avec force, organiser méthodiquement l'indignation ne suffit pas : il faut agir.
Nous, nous proposions d'agir en commun ce matin, et encore cet après-midi, sur des propositions raisonnables et consensuelles. Mais l'acceptation de l'article 2 par la majorité ne trompe personne : vous allez vous donner bonne conscience à peu de frais, sans apporter la moindre réponse crédible.
Monsieur le secrétaire d'État, le texte déposé par le groupe SRC avait une cohérence d'ensemble. Je souhaite qu'il la retrouve au cours de cette séance. Peut-être que le Gouvernement va être frappé par quelque lumière… Quoi qu'il en soit, il serait bien inspiré de reprendre notre texte pour en discuter.
Mais je crains qu'une fois de plus, monsieur le secrétaire d'État, mesdames, messieurs les députés de la majorité, vous allez rater une occasion et démontrer qu'en fait, vous vous en remettez au bon vouloir du MEDEF. Les Français, je l'espère, sauront s'en souvenir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)