Or, le 16 septembre dernier, le président du groupe SRC, M. Jean-Marc Ayrault, avait adressé une lettre au président de l'Assemblée nationale, M. Accoyer, pour lui demander la création d'une mission parlementaire sur les risques psychosociaux, à la suite de la vague de suicides observée à France Télécom. Cette demande a été transmise à la commission des affaires sociales, dont le bureau a accepté le principe d'une mission, il y a déjà plus de quinze jours. Cette mission n'est toujours pas créée ; il n'y a même pas le début d'un commencement de mise en oeuvre des moyens pour lui permettre de travailler, pas le début d'un commencement de constitution de cette mission, alors que nous sommes un mois après la demande de M. Ayrault.
Et nous apprenons que le président de la commission des affaires sociales va présider personnellement un groupe de travail sur le même sujet, et ce non pas au nom de l'ensemble des parlementaires mais de son seul groupe. Ce qui signifie qu'il présidera un groupe de travail partisan, au mépris de la demande des députés socialistes.