Si l'on considère les écarts de population entre circonscriptions, qu'en est-il du rééquilibrage que vous annoncez ? En 1982, la différence entre la circonscription la plus peuplée et la moins peuplée était de 21,88 % ; en 1999, de 26,50 % ; en 2006, 31,79 %. Vous aboutissez aujourd'hui à 21,62 %. Qui peut considérer au vu de ces chiffres que vous êtes parvenu à une meilleure répartition démographique ?
Osons comparer avec le Cantal que vous connaissez si bien. Dans ce département, de 1986 à 2009, la moyenne est passée de 81 419 à 74 871 habitants – soit une chute très nette – pour deux députés. Dans le Puy-de-Dôme, pour la même période, la moyenne est passée de 99 061 à 124 693 – augmentation très forte – pour cinq députés au lieu de six. Ce qui veut dire, comme l'indique Alain Néri, qu'il y a deux députés du Cantal pour un du Puy-de-Dôme.
Où est donc la cohérence pour la circonscription que j'ai l'honneur de représenter, coincée entre la Giscardie, la Chiraquie et la Pompidolie, dont vous avez hérité ?