Monsieur le ministre, vous souhaitez conserver le crédit revolving au motif qu'il soutient la consommation et qu'il fait vivre de nombreuses entreprises de commerce et de services financiers.
Ces arguments sont-ils recevables alors qu'il s'agit d'une véritable exploitation des difficultés financières des 15 % de ménages qui ne peuvent ni accéder au crédit bancaire standard, ni satisfaire leurs besoins courants faute d'une trésorerie suffisante ? Comment pouvez-vous justifier que les pauvres et les précaires paient au prix le plus fort les services bancaires et financiers, y compris pour s'alimenter au quotidien ?