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Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 14 octobre 2009 à 15h00
Déclaration du gouvernement préalable au conseil européen et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, les Conseils européens se suivent mais ne se ressemblent pas. Celui qui aura lieu les 29 et 30 octobre s'annonce particulièrement ambitieux pour l'Europe, vous l'avez souligné, monsieur le ministre. Je m'en réjouis et j'espère que nous pourrons ainsi établir un pont avec la présidence française, en retrouvant un peu de son allant.

Les thèmes principaux de cet important Conseil ont été rappelés. Les dirigeants feront le point des préparatifs en vue de la conférence de Copenhague. Le Conseil européen analysera également les derniers développements concernant la situation économique et financière et la supervision du système financier à l'échelle de l'Union européenne. Les chefs d'État et de Gouvernement devraient adopter la stratégie pour la région de la mer Baltique, qui sera précisée dans quelques jours. Le Conseil européen débattra du thème de l'immigration clandestine. Il abordera, enfin, d'éventuels développements en matière de relations extérieures.

Hormis la « stratégie pour la Baltique », propre à la présidence suédoise, sur chacun de ces points la présidence française avait posé des jalons décisifs. Les Vingt-sept peuvent de nouveau d'autant plus progresser dans tous ces domaines que le principal obstacle institutionnel qui entravait la marche en avant de l'Union européenne est en passe d'être levé avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Sur ce point également, la présidence française a fait oeuvre utile en proposant la marche à suivre pour sortir le traité de l'ornière. Validée techniquement sous présidence tchèque, cette solution a été une marche vers le succès et vers le « oui » franc et massif de plus de 67 % des Irlandais.

Je ne saurais en effet imaginer un seul instant, monsieur Lecoq, que le Président de la République tchèque persiste à vouloir paralyser l'ultime étape de la dernière ratification du traité,…

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