La démocratie sera également la grande gagnante de la mise en oeuvre du nouveau traité, grâce, à la fois, au Parlement européen, qui votera la loi commune à égalité avec les États, et aux Parlements nationaux, promus précieux relais entre l'Europe et ses peuples et veilleurs de la subsidiarité. C'est que les vicissitudes des ratifications nous ont parfois fait oublier l'essentiel : le traité de Lisbonne met l'Europe élargie en ordre de marche.
Devant de tels progrès, je veux affirmer ici avec vous que l'obstination d'un seul homme ne peut primer sur la volonté de 500 millions de citoyens, exprimée démocratiquement dans tous les États membres par vingt-six Parlements de l'Union, et hier, avec quelle majorité – 67 % –, par le peuple irlandais !