Cette magie c'est celle, derrière les traditionnels ballets politiques ou diplomatiques, d' une prise de conscience collective autour de la nécessité de s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Monsieur le ministre, les centristes demandent au Conseil européen de faire preuve d'audace, encore et toujours. C'est maintenant à Copenhague qu'il faudra jeter des ponts entre les grands principes commerciaux qui régissent l'OMC et notre ambition de sauvegarde écologique de la planète. C'est maintenant qu'il faut faire accepter, au niveau mondial, le principe d'une juste taxation des émissions de CO2 dues au transport et à la logistique des grands échanges internationaux.
La France, exemplaire avec la taxe carbone (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) – dites-le, si vous n'en voulez pas, que nous en parlions ! – a l'autorité politique pour engager le débat sur une taxe mondiale sur les échanges internationaux et ouvrir la voie en ce sens.
Pour conclure de manière un peu moins solennelle, je soulignerai qu'il est temps de jurer, avec Alain Juppé, que nous ne mangerons plus de cerises en hiver, ni même de pruneaux qui ne proviendraient pas d'Agen ! (Sourires et applaudissements sur les bancs du groupe NC.)