Monsieur le Président, monsieur le Premier ministre, madame et monsieur les ministres, mes chers collègues, le sommet du G 20 qui s'est tenu à Pittsburgh a été, de l'avis général, un réel succès, cela a été souligné par la plupart des orateurs. Le monde s'est doté d'une nouvelle instance de pilotage de l'économie mondiale et nous ne pouvons que nous réjouir du fait que les Chefs d'État aient clairement désigné le G 20 comme le forum prioritaire de leur coopération économique internationale pour soutenir la croissance et le développement et qu'ils aient prévu de se rencontrer deux fois l'année prochaine – crise économique oblige – puis à un rythme annuel.
D'abord, il faut souligner que le sommet de Pittsburgh a permis de nouvelles et réelles avancées dans de nombreux domaines et spécialement dans le domaine de la régulation financière, ce qui était une priorité pour la France, comme l'a souligné le Premier ministre.
Qu'il s'agisse des bonus des traders ou de la nécessité de sanctions à l'encontre des paradis fiscaux, des mesures concrètes ont été prises. Le libéralisme ne s'entend qu'avec des règles communément admises et appliquées. Le balancier était allé beaucoup trop loin dans la dérégulation. Ces nouvelles règles contribueront à conforter notre modèle économique.