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Intervention de Nicolas Perruchot

Réunion du 7 octobre 2009 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur les suites du sommet du g 20 et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Perruchot :

Le sommet de Pittsburgh aura marqué une étape utile, à plusieurs titres, dans la marche vers une nécessaire meilleure régulation de la finance mondiale.

Je souhaite d'abord rappeler que c'est grâce à la France, et à l'initiative du Président de la République, que ces sommets ont eu lieu. Ils ont été l'occasion de montrer la volonté française de trouver des solutions face à la crise financière et économique. Ils permettent également – et c'est pour le Nouveau Centre un point très important – de construire une démarche unitaire au plan européen. On sait combien il est important, dans un monde multipolaire, de pouvoir compter sur une Europe forte et unie.

Au-delà du dialogue, ces sommets permettent des avancées importantes dans des domaines essentiels liés à la crise.

Permettez-moi tout d'abord de me réjouir, au nom du groupe Nouveau Centre, d'un certain nombre d'options qui ont été prises à Pittsburgh à l'initiative de la France.

Je pense tout d'abord au principe d'un système comptable partagé des deux côtés de l'Atlantique, mis en place dans un laps de temps très court – on nous annonce cette mise en place d'ici à juin 2011, afin de parvenir à un système unique de normes en matière de calcul des risques et des capitaux.

Je pense également au principe de l'alignement des États-Unis sur les règles dites « Bâle II » dont l'objectif consiste à obliger les banques à disposer en permanence de capitaux capables d'assurer leurs obligations, grâce à une meilleure évaluation des risques bancaires et financiers.

Nous pouvons aussi être très satisfaits des dispositions prises en faveur d'une meilleure représentativité des pays émergents et des pays les plus peuplés au sein des instances de gouvernance bancaire et financière mondiales, comme le FMI par exemple. Le fait que les pays les plus développés aient choisi, comme vous le savez, de transférer 5 % de leurs droits de vote au profit des pays sous-représentés au regard de leur poids dans l'économie mondiale marque une étape importante dans le nouvel équilibre du monde.

Nous devons également saluer la consolidation des ressources propres du FMI, à hauteur de 500 milliards de dollars, mesure qui avait été prévue lors du sommet du mois d'avril dernier, et qui a été confirmée à Pittsburgh. Je me permets ici de citer – après Jérôme Cahuzac – le président du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui déclarait à l'issue du sommet de Pittsburgh « être véritablement encouragé par l'issue du sommet du G 20, et notamment par le nouveau rôle conféré au FMI ». Il ajoutait : « La coopération internationale a été déterminante dans la riposte à cette crise ; l'implication active des dirigeants, telle qu'elle se manifeste dans leur approche du cadre pour une croissance solide, soutenue et équilibrée, est nécessaire pour entretenir la reprise économique mondiale. »

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