« Sauf les communistes », bien sûr ! Cela leur fait plaisir et cela nous permet de continuer. Nous sommes à présent au pied du mur, et il me semble que nous avons fait la démonstration depuis un an que nous pouvions reprendre l'initiative et ne plus être à la traîne des évolutions et des événements.
De ce point de vue, je me félicite que ce débat sur le G 20 ait lieu aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Je veux vous dire, monsieur le Premier ministre, combien vous avez eu raison de rappeler que la France peut être fière de la manière dont elle a initié les débats, conduit les discussions et obtenu les résultats qui sont les siens. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Car le moins que l'on puisse dire, c'est que les sceptiques étaient innombrables et que la manière dont nous avons forcé la main à nos partenaires européens et américains a été déterminante. C'est au président Nicolas Sarkozy que nous le devons. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Il est suffisamment de domaines dans lesquels on peut polémiquer, et j'étais plutôt heureux d'entendre M. Cahuzac saluer – malgré de légitimes réserves – le travail accompli.
Les citoyens du monde entier adressent aujourd'hui à leurs dirigeants le même message : nous ne reviendrons pas au « Business as usual », comme disent les Anglais. Cette crise commande que nous prenions un certain nombre de décisions, et c'est aux politiques de les prendre. Cette crise doit marquer le retour au droit international. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)