On a nié les transferts d'activité, qui conduisaient au décalage entre l'économie financière, dite de spéculation, et l'économie réelle. Pendant ce temps-là, il était des continents comme l'Afrique, dont on ignorait la souffrance ou les frustrations – je pense ici au Proche-Orient.
Ces erreurs-là, nous les avons commises tous ensemble. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) En vérité, les uns comme les autres, nous nous sommes satisfaits d'une situation dont nous avions le sentiment que nous ne pouvions pas la maîtriser. Et puis, nous avions de la croissance et de l'emploi, et l'un dans l'autre les choses continuaient à avancer. Mais lorsque la crise financière est arrivée il y dix-huit mois ou deux ans, les responsables politiques ont subitement pris conscience qu'ils ne l'avaient pas vu venir.