Mais revenons-en à l'essentiel, car il me semble que vous avez essayé de noyer le poisson.
Mon intervention, qui vaut pour les articles 6, 7, 8 et 9, consiste à souligner que vous n'êtes pas du tout obligés d'ouvrir le marché. La décision de la Cour européenne est claire et – ce qui ne manque pas de sel – a été prise à la demande d'un club de football portugais, alors que la Commission est présidée par un Portugais adepte incurable de la libre concurrence non faussée. Or, comme vous le savez, dès que l'on accepte le principe de la libre concurrence et l'introduction d'intérêts privés, a fortiori quand il s'agit de jeux d'argent, la voie est ouverte à la corruption.