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Intervention de Nicolas Perruchot

Réunion du 8 octobre 2009 à 9h30
Ouverture à la concurrence des jeux d'argent en ligne — Article 4 bis, amendement 261

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Perruchot :

Vous expliquez, monsieur Gorce, qu'il y a un risque d'encourager le trucage du résultat. L'intérêt de l'opérateur, ce n'est pas de prévoir avec le plus de précision possible qui va gagner, c'est d'avoir le plus de joueurs possible sur un match. Pour un match entre Paris et Lyon, par exemple, qu'ils jouent Paris vainqueur, match nul ou Lyon vainqueur, peu importe. L'objectif, c'est d'attirer un maximum de joueurs. Quant à vouloir influencer le match, franchement, l'opérateur n'y a aucun intérêt sur la durée. Sinon, plus personne ne lui fera confiance et, comme il y aura sans doute pas mal de concurrence, le joueur aura toute liberté de se tourner vers d'autres sociétés.

Vous pensez aussi qu'il y a un risque d'encourager le jeu. Là encore, c'est assez compliqué de vous suivre sur ce point puisque c'est un marché hyperconcurrentiel et que le marché est déjà énorme. Il y a près de 3 millions de personnes qui jouent aujourd'hui. L'encouragement au jeu existe donc de fait.

Dernier élément, il sera intéressant de voir la position du CSA, qui est une autorité importante, indépendante, et qui aura à coeur, j'en suis sûr, puisqu'elle est déjà saisie de ce sujet, de rendre des avis permettant de garantir l'équité entre tous et, surtout, de protéger les joueurs ou les joueurs potentiels contre toute dérive publicitaire.

(Les amendements identiques nos 261 à 269 ne sont pas adoptés.)

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