Monsieur le rapporteur, vous prenez chaque fois un air indigné pour ne pas répondre à ma question. La tactique est habile mais cela s'appelle de l'esquive. Je ne doute pas que vous aviez un certain talent pour cela aussi, comme pour marquer et toucher, mais cela ne peut pas nous satisfaire.
La question que j'ai posée et que j'ai essayé de cerner, vous n'y avez pas répondu, je la reposerai donc à l'article 52. J'en déduis que vous êtes favorable à ce que des sociétés qui possèdent des droits exclusifs de retransmission organisent de la publicité sur des paris proposés par des opérateurs dont ils sont également propriétaires. Cela ne vous pose pas de problème. Cela nous en pose un : je pense qu'il fallait que les choses soient dites ainsi.
Certaines sociétés de télévision qui ont été mentionnées pourront faire des résultats à la fois sur leur activité de radiodiffusion, sur les paris qu'elles organisent, sur les retransmissions qu'elles présentent et la publicité qu'elles touchent. Telle est la conception que vous avez de la concurrence. Je pense qu'elle est claire. Nous avions un monopole public, nous allons vers un oligopole privé. Le débat est clarifié. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)