Comme il le fait depuis deux ans, notre groupe a décidé cette année de présenter un candidat à la vice-présidence de l'Assemblée. Il s'agit d'une candidate : Mme Jacqueline Fraysse. En effet, nous sommes le seul groupe politique de l'Assemblée à ne pas avoir de vice-président ; cette sorte d'ostracisme est incompréhensible.
Aujourd'hui, monsieur le président, trois raisons supplémentaires devraient vous faire accepter que le nombre de vice-présidents soit porté de six à huit.
Tout d'abord, lors de la révision de la Constitution, vous avez vous-même exprimé le souhait que chacun des groupes politiques de l'Assemblée nationale bénéficie d'une plus grande reconnaissance : voilà une occasion de le faire.
Ensuite, compte tenu de la charge de travail supplémentaire de l'Assemblée qui se réunit désormais régulièrement les lundis et les vendredis – il est même prévu de siéger un samedi –, huit vice-présidents ne seraient pas de trop.
Enfin, cette année, le Sénat a sauté le pas : alors que cette assemblée ne compte qu'un peu plus de 350 sénateurs, les vice-présidents du Sénat sont désormais huit au lieu de six. À l'Assemblée nationale siègent 577 députés ; il serait donc totalement justifié que nous ayons le même nombre de vice-présidents que le Sénat.
Monsieur le président, avec Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, nous vous avons écrit, il y a une quinzaine de jours, pour vous faire une proposition en ce sens. Nous n'avons toujours pas reçu votre réponse, mais je pense que vous allez pouvoir nous la donner immédiatement.