Hier matin encore, une principale de collège m'a dit avoir attendu des mois le remplacement d'un professeur d'anglais, le recteur étant dans l'incapacité de lui fournir un remplaçant. Elle a dû finalement embaucher comme vacataire un étudiant suffisamment diplômé pour assurer quelques cours d'anglais. Des exemples de cette sorte, j'en ai à foison.
Ou bien, monsieur le ministre, ma circonscription est vraiment mal lotie et je demande une compensation ; ou bien l'information ne passe pas entre le terrain et le ministère.
Je ne voulais pas répondre aux intervenants précédents, mais les propos de M. Goasguen m'ont fait bondir : si chacun a certes le droit d'avoir son opinion, comment peut-on accuser les enseignants d'être réactionnaires, en regardant évidemment de notre côté de l'hémicycle ?