Je relève une contradiction dans les réponses de notre rapporteur. le projet de loi réduit considérablement le rôle du juge d'application des peines alors qu'il donne beaucoup plus de pouvoirs aux personnels du service pénitentiaire d'insertion et de probation qui relève de l'administration pénitentiaire. Vous allez jusqu'à demander au juge d'application des peines de valider les propositions du service pénitentiaire d'insertion et de probation ! D'une certaine manière, vous « siphonnez » les pouvoirs du juge ; pour moi, c'est bel et bien un recul.