MM. Lachaud et Grosperrin m'ont à juste titre, disais-je, interrogé sur la question des fratries. Dans un souci de strict alignement sur les dispositions relatives au financement de la scolarisation dans le public, le texte reprend les termes de « frères et soeurs » qui figurent à l'article L. 212-8 du code de l'éducation. Cela ne signifie néanmoins pas que l'interprétation qu'en feront le pouvoir réglementaire et le juge administratif doit être restrictive.
L'objet de la loi, à savoir la prise en compte des contraintes professionnelles des adultes composant un foyer, plaide au contraire, à mes yeux, pour une acception « contemporaine » de la fratrie, englobant les demi-frères, les demi-soeurs mais aussi l'ensemble des enfants qui vivent dans un même foyer, ce que vous avez appelé, monsieur Grosperrin, les familles recomposées.
Monsieur Glavany – vous ne perdez rien pour attendre –, vous contestez la parité.