Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce texte aurait pu aller au bout de sa logique : tel n'est pas le cas.
Il est vrai que les textes précédents sont loin de résoudre tous les problèmes, notamment lorsque des maires, pour diverses raisons, refusent systématiquement de régler les frais de scolarité des enfants inscrits dans des écoles privées extérieures à la commune, alors que celle-ci n'a pas la possibilité de les accueillir. C'est sans aucun doute intolérable. Faut-il pour autant voter la proposition de loi telle qu'elle est rédigée ?
Avant de répondre à cette question, nous devons, à mon avis, nous interroger sur la situation actuelle des établissements situés non seulement en milieu rural, mais également dans les banlieues les plus en difficulté.
Je tiens tout d'abord à souligner le fait qu'il n'est pas logique que le maire ne puisse pas donner son avis dans tous les cas de figure, notamment en cas d'inscription d'un enfant dans le privé. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)