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Intervention de Christian Vanneste

Réunion du 28 septembre 2009 à 15h00
Parité de financement entre écoles publiques et privées pour l'accueil des élèves hors de leur commune de résidence — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Vanneste :

Les programmes et le niveau de formation des maîtres sont désormais les mêmes. Mais, par le passé, lors de la scolarisation des générations du baby-boom, l'État a bénéficié des qualités pédagogiques acquises par la pratique des maîtres du privé, mal rémunérés et, aujourd'hui encore, victimes de la disparité des retraites.

Liberté et égalité, les deux premiers principes de la République ne sont qu'imparfaitement réalisés à l'école.

La liberté de l'enseignement a pourtant été reconnue par le Conseil constitutionnel, le 23 novembre 1977, et si la liberté est un droit, c'est aussi un atout. Les parents sont le mieux à même de choisir l'école qui convient à leurs enfants, tout comme une école libre de choisir sa ligne pédagogique sera plus capable qu'une autre de s'adapter au terrain. Mais cette liberté est niée dans les faits par la toise absurde des 20 % qui, j'insiste sur ce point, empêchera à coup sûr que se produise l'exode vers l'école privée dont certains parlaient tout à l'heure. Elle est également niée par l'étrange contradiction entre les lois Falloux, Goblet et Astier, source d'inégalités pour les écoles et les familles en matière d'investissement. Enfin, elle est remise en cause par les limites de la prise en charge des élèves scolarisés en dehors de leur commune de résidence.

Cette liberté est aussi insuffisante dans l'enseignement public, qui devrait bénéficier de plus d'autonomie pour les établissements, de la généralisation et du renforcement du chef d'établissement. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Si l'enseignement privé est surtout privé de moyens, l'enseignement public a besoin de liberté et d'autorité. L'excellente idée d'un chèque-éducation pourrait rendre réelle une liberté aujourd'hui virtuelle. (« Et voilà ! Nous y sommes ! » sur les bancs du groupe SRC)

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