Il y a sept ans, au cours d'un voyage dans la région, j'avais fait état des exactions du général Béchir à notre ambassadeur au Kenya. Celui-ci avait rétorqué que j'étais mal informé et que la France ne reprochait rien aux dirigeants du Soudan. J'aimerais savoir ce qui a accéléré notre prise de conscience.
Le mandat d'amener de la CPI est-il le fait d'un juge unique ou d'une formation collégiale ? Quelle est sa portée pratique, sachant que le général Béchir ne viendra pas se livrer de lui-même ? L'institution ne risque-t-elle pas de perdre de sa crédibilité ?