a approuvé l'expression de « bouquet ». Il importe de mettre toutes les politiques à disposition.
En matière de formation, il était prévu au départ de consacrer des budgets importants à la formation professionnelle continue. Cela a disparu du projet. Or les métiers de la rénovation du bâtiment ne peuvent reposer sur la seule formation initiale. Le taux de renouvellement des ouvriers, artisans et architectes est d'environ 8 %. Si l'on ne fait que de la formation initiale, non seulement il sera difficile de lutter contre cette force d'inertie pour modifier les pratiques, mais on se retrouvera aussi dans une situation où les jeunes détiendront un nouveau savoir-faire et où les anciens, qui pourtant adorent leur métier et s'y investissent pleinement, se sentiront en décalage. Cela s'est constaté dans bien d'autres métiers. En privilégiant la formation continue, on peut espérer constituer une force de frappe professionnelle homogène, solidaire et de qualité. Le RAC entend mobiliser aussi les régions sur ce sujet.