Sur autoroute, l'existence de plusieurs files permet d'en réserver une au traitement de l'accident et de maintenir le trafic sur les autres ; en outre, il y a toujours des gendarmes et des agents de maintenance à proximité. Sur une voie ferrée unique, il est beaucoup plus difficile d'intervenir. De plus, outre le problème du changement de chauffeur, peut se poser celui de la détérioration de la motrice ou des systèmes de sécurité – notamment dans les cas de suicide en moto ou en voiture sur un passage à niveau, qui représentent les deux tiers des accidents de passage à niveau. Enfin, le lieu où s'est produit l'accident peut être très difficile d'accès. Certes on peut essayer d'intervenir plus vite, mais la situation demeure plus difficile à gérer que sur le réseau routier.