L'amendement n° 266 vise à répondre aux préoccupations exprimées par certains députés, notamment M. Le Fur, sur la question du prix du lait, qui se trouve au coeur de la crise que traverse actuellement l'élevage. Comme je l'ai déjà indiqué, nous nous sommes employés à recréer au niveau national l'encadrement de la négociation libre et privée entre producteurs et industriels, tout en confortant l'interprofession laitière, qui joue un rôle essentiel et à qui j'adresse, à ce titre, les remerciements du Gouvernement. J'espère que les différentes parties trouveront, dans les jours qui viennent, un accord de prix équitable et satisfaisant pour les producteurs de lait.
Je suis conscient de la nécessité d'adresser un signal en direction des acteurs de la filière laitière. Comme je l'ai dit, Mme Lagarde, M. Chatel et moi-même avons travaillé sur le statut juridique de l'organisation interprofessionnelle laitière. Aujourd'hui, il semble utile, au moins sur le plan symbolique, de conforter et de clarifier la situation juridique de cette organisation en apportant une plus grande visibilité aux opérateurs de la filière, de façon à garantir la qualité des produits et la stabilité des prix dans l'intérêt des consommateurs. Cela passe notamment par l'encouragement des relations contractuelles entre les opérateurs de la filière que sont les producteurs et les transformateurs. Tel est l'objet de l'amendement que je vous propose au nom du Gouvernement.