Donner un caractère permanent à la RGPP est un processus que j'encourage totalement. Il ne s'agit pas d'organiser le « grand soir », mais la fonction publique doit pouvoir s'adapter constamment. C'est la condition de l'innovation. Dans l'Éducation nationale, la culture introduite par la LOLF, qui consiste à mettre en regard les coûts et le résultat, n'est pas encore entrée dans les moeurs. La démarche consiste non seulement à réduire le prix de revient, mais aussi à investir pour atteindre l'objectif. Nous sommes tombés d'accord sur les programmes du ministère de l'Éducation nationale, mais tous ceux qui ne relèvent pas de la pédagogie doivent-ils forcément être réalisés par des fonctionnaires ? Il ne faut pas avoir peur de poser la question. Des contractualisations sont possibles, soit avec des personnes, soit avec des organismes. Je pense aux auxiliaires de vie scolaire. Y avez-vous songé concrètement ?