Mais si le ministre de l'intérieur a la main sur le budget de la gendarmerie, il a la main sur les priorités. Le ministère de la défense sera certes en charge du statut et du régime disciplinaire, mais il ne pourra pas faire valoir ses priorités dans l'équipement des forces de gendarmerie. Ce n'est pas un problème d'arbitrage dans l'utilisation, mais d'investissement. La proposition que vient de vous faire notre président y remédierait quelque peu, en garantissant une intervention du ministère de la défense à la commande. La situation actuelle n'était pas vraiment insatisfaisante. Aujourd'hui, nous nous préparons à un saut dans l'inconnu.