Elles ne sauraient pourtant occulter l'importance du plan « Cancer », notamment toutes les actions de dépistage qui ont été menées. Au demeurant, j'aimerais savoir de quelle façon vous entendez les renforcer. Nous avons aujourd'hui besoin d'un second souffle.
Dans son rapport, notre collègue Jean-Marie Rolland évoquait la nécessité de mieux coordonner notre politique de santé, et en particulier de mieux piloter l'offre de soins, la planification hospitalière et l'organisation du secteur médico-social. Je sais que vous travaillez sur tous ces sujets, madame la ministre, et que nous allons examiner dans quelques semaines le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ».
Cela étant dit, je souhaiterais savoir comment vous comptez améliorer l'organisation de la médecine de premier recours et la permanence des soins. Je pense en particulier aux maisons médicales de garde : chacun connaît le parcours du combattant que constituent, pour les médecins, mais aussi pour les élus, leur financement et leur fonctionnement.
En outre, lorsque ces maisons ferment leurs portes, vers minuit ou une heure du matin, il n'y a plus de médecins sur le terrain pour faire face aux besoins élémentaires, aux procédures d'internement, ou bien aux décès. Quelle politique pourriez-vous engager afin qu'il existe une véritable permanence des soins dans ce domaine ?