a demandé, s'agissant de la stratégie autoroutière, si l'on ne pourrait pas prévoir une règle pour le choix des infrastructures à réaliser, qui ne laisserait pas de place au « copinage » ou à des impératifs locaux passablement « brumeux » ?
D'autre part, les transports sont intimement liés au développement économique et à l'urbanisme : le projet de loi ne devrait-il pas imposer une forme d'organisation en obligeant les réflexions locales à se « caler » sur les schémas nationaux et sur des schémas de cohérence territoriale obligatoires – les SCOT ? Sinon, on n'aura que rapports de force et incohérence.
S'agissant de la réouverture des voies ferrées, l'on est souvent dans l'incantation. Tout le monde est d'accord, mais rien ne se passe, parce que personne ne sait qui va payer. Il serait bon là aussi d'arrêter un schéma, un calendrier, des financements, pour définir des perspectives crédibles, plutôt que se borner à des souhaits.