M. Guy Malherbe évoquait la question du redécoupage des territoires en fonction des différentes logiques d'intervention. J'ai souvent constaté qu'il n'existe malheureusement pas d'adéquation entre les périmètres d'interventions locales des différentes structures comme Pôle emploi, les missions locales ou les maisons de l'emploi. Il faut procéder à une mise en cohérence, au niveau local, en liaison avec les préfectures de région et de département.
M. Jean-Patrick Gille a parlé des missions locales. Certes on ne peut être favorable à leur intégration totale, mais aujourd'hui l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) représente 11 320 salariés au niveau national, les missions locales, 11 115 salariés, et Pôle emploi 42 000 personnes. Si l'on y additionne l'ensemble du dispositif français, les directions départementales du travail et de la formation professionnelle (DDTEFP) et les collectivités territoriales, on obtient 82 687 personnes. Les missions locales n'ayant pas été intégrées dans Pôle emploi, il serait dommage qu'elles ne soient pas intégrées dans les maisons de l'emploi. Malgré leurs 11 115 salariés, leur efficacité a en effet été mise en question puisqu'une nouvelle structure a été créée récemment, le bureau d'aide à l'insertion professionnelle (BAI) des jeunes évoqué par M. Benoist Apparu tout à l'heure. Toutes ces structures doivent être coordonnées. La création de nouvelles structures indépendantes doit s'accompagner d'obligations de moyens et de résultats.