Monsieur le président, vous vous trouvez écartelé entre les céréaliers et les zones d'élevage. Reconnaissons, cependant, que le transfert et la modulation sont brutaux pour les céréaliers et que la marche est très haute.
Quelle est la position de la FNSEA sur les 11 % de prélèvement supplémentaire sur les aides « SCOP » (surface en céréales, oléagineux et protéagineux) évoqués par M. Michel Barnier dans sa communication devant le CSO le 23 février ?
Quelle vision a la FNSEA de l'agriculture dans les zones céréalières ? Si l'on prend l'exemple de l'Eure-et-Loire, où la moyenne des exploitations est de 115 hectares, aucun dossier d'installation de jeunes agriculteurs ne pourra, avec la réforme de la PAC, être accepté par le comité d'agrément. Cela signifie qu'il faut réfléchir à une nouvelle forme d'exploitation ou d'agriculture dans ces zones.