Trois remarques. M. Lemétayer est l'un des garants de l'unité de la profession et de la cohérence des filières. Il ne faut pas que la France renonce à cela car cela nous met en capacité de discuter avec le monde.
D'autre part l'extinction du DPU, chez les céréaliers ou ailleurs, marque la fin de l'enrichissement sans cause. On ne saurait s'en plaindre. Pouvoir toucher de l'argent sans produire, cela pose tout de même un problème.
Enfin, sans faire de régionalisme, je veux souligner qu'être agriculteur de montagne est, à la fois, un métier et du militantisme.
Ma question porte sur le déclin de l'enseignement professionnel agricole. Dans tous les établissements, qu'ils soient publics ou privés, se manifestent une très forte inquiétude et une incapacité, filière par filière, à retrouver les compétences et les métiers dont on a besoin. J'aimerais, monsieur le président, avoir votre sentiment sur ce sujet.