Après l'annonce des mesures, j'imagine que la FNSEA a travaillé sur une série de propositions d'accompagnement. Il serait intéressant, monsieur le président, que vous puissiez nous les faire partager.
S'il est un domaine où il faut éviter la caricature, c'est bien l'agriculture. Il faut prendre conscience des déséquilibres que peut entraîner une réforme comme celle-ci. Dans les secteurs de culture intensive de céréales, il sera possible, demain, de faire n'importe quelle autre production. Plutôt que d'envoyer les céréales dans les régions d'élevage, il peut être plus facile d'emmener les poulets dans les régions céréalières. On peut également y cultiver des fruits et des légumes. Ce qu'il faut, c'est préserver l'ensemble de l'agriculture et considérer la ferme France, et non regarder par le petit bout de la lorgnette de sa région, de son département, de sa circonscription, de sa ville, voire des quatre agriculteurs avec lesquels on dîne le dimanche soir. Pour tout dire, j'ai été choqué par les propos de Jean Dionis du Séjour.