Monsieur le président, votre initiative correspond, vous le savez, à des attentes réelles sur nos bancs, et peut-être plus largement, parce que nous savons très bien à quel point les propositions que vous faites sont déterminantes si nous voulons donner du pouvoir au Parlement.
Objectivement, vous aviez déjà eu l'occasion d'expliquer à plusieurs d'entre nous, et publiquement, votre pensée réelle sur ce sujet. Nous avons donc simplement aujourd'hui la matérialisation de cet engagement, mais s'agit-il véritablement d'un engagement, ou s'agit-il d'une intention, et par qui est-elle partagée ?
Nous entendons le Gouvernement, mais ce n'est pas lui qui décide pour le règlement. C'est pourquoi il serait important de connaître la position du président Copé sur le courrier que vous avez envoyé. Votre position institutionnelle est évidemment d'écouter tous les groupes, dont ceux de l'opposition, mais nous savons aussi que, pour que le règlement soit adopté, il faut l'accord du groupe majoritaire. S'il le donnait, ce serait tout de même un élément important.
Vous savez que nous nous posons aussi beaucoup de questions sur le temps de parole. Avouez franchement que le contexte dans lequel nous évoluons aujourd'hui en ce qui concerne les relations entre le pouvoir et les médias n'est pas de nature spontanément à nous rassurer. Vous vous êtes exprimé sur cette question,…