Les quotas opérationnels fixent les effectifs par catégorie. Le problème que vous évoquez, monsieur le Président, met en cause les fameux guides de références qui constituent pour nous un véritable handicap. En effet, pour appréhender une situation, il faut tenir compte de la catégorie du SDIS, donc des éléments objectifs du risque tels qu'ils sont définis par le schéma départemental d'analyse et de couverture des risques, et préciser ce que serait le modèle idéal pour chaque département. Nous souhaitons confier cette mission au préfet de zone, dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, en liaison avec les présidents des CASDIS zonaux. Cette décentralisation éviterait les drames comme celui qui a entraîné la mort de spéléologues dans le département de l'Ain, qui a montré que tout ne pouvait être décidé à Paris. Apportons de la souplesse au dispositif et laissons chaque SDIS prendre en compte la réalité du terrain, sous l'autorité partagée des préfets de zone et des présidents des CASDIS.