Les difficultés financières seront sans doute moins importantes pour la défense que pour les autres ministères ; nous nous sommes efforcés de préserver l'équilibre prévu par le projet de loi. L'entrée en gestion bénéficie de conditions plus favorables, ne serait-ce qu'en raison d'une inflation moins forte que prévue. Les 600 millions d'euros prévus pour compenser une inflation à 2 % pourraient ainsi être ramenés à 120 millions d'euros puisque l'inflation ne devrait pas dépasser 0,4 %. Pourtant, nous avons choisi de ne pas réduire ce montant, ce devrait permettre de compenser d'éventuelles difficultés pour les cessions immobilières.
Par ailleurs, les 500 millions d'euros de reports de crédits permettent assez bien d'absorber le flux de factures parvenant au ministère de la défense.
Les dépenses d'investissement de la défense ont été intégralement dégelées. Les OPEX sont budgétées à un niveau de 510 millions d'euros, alors qu'elles étaient limitées à quelque 150 millions d'euros en 2006. Nous avons essayé de mettre fin à la sous-budgétisation chronique sur ce point.
La baisse du prix du pétrole doit se traduire par 150 à 200 millions d'euros d'économies pour la défense, sans oublier la baisse du prix de l'acier.
Je ne pense donc pas que l'entrée en gestion du budget 2009 soit problématique pour la défense nationale. Bien au contraire.