Mon amendement revient sur la question douloureuse de l'indépendance des médias, qu'il vise à préciser. Faut-il rappeler l'offensive qui a été lancée par le Président de la République, par un coup politicien, pour mettre la gauche dans l'embarras en annonçant tout de go la suppression de la publicité sur le service public, offrant cette manne publicitaire à ses amis des grandes chaînes privées, également propriétaires de grandes entreprises qui répondent à des commandes publiques ? C'est une exception française que d'avoir des grandes entreprises qui répondent à des commandes publiques et qui sont aussi majoritaires dans le capital de chaînes privées, lesquelles détiennent plus de 45 % de parts de marché.
Me tenant à la règle que vous avez fixée, monsieur le président, je ne donnerai pas le nom de chaînes ni de propriétaires de chaînes.