Aucun gouvernement ne peut faire abstraction de l'environnement international. Aux députés Yves Fréville et Adrien Zeller qui, en 1991, demandaient le plafonnement des niches fiscales, le gouvernement socialiste de l'époque avait répondu que cela serait fait dans le prochain budget. Il n'en a rien été, car aucun gouvernement ne peut s'abstenir de comparer la situation de la France à celle des autres pays. J'espère que la convergence de vues entre les États-Unis et l'Union européenne nous permettra de faire davantage mais, dans l'intervalle, nous devons agir prudemment et ne pas céder à un populisme facile. Dois-je rappeler l'absence de la Suisse et du Luxembourg à la réunion relative aux paradis fiscaux qui s'est tenue aujourd'hui à Paris ? M. Juncker est pourtant à la fois président de l'Eurogroupe et Premier ministre du Luxembourg…