Au risque de choquer quelques oreilles laïques, je voudrais dire que sur la question du cumul des mandats, je suis croyant mais non pratiquant ! (Sourires .) Je ne pratique pas le cumul, mais je crois profondément en ses vertus. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Deux religions s'opposent dans cet hémicycle : d'une part, la religion du vote au scrutin uninominal où des personnes, sur un territoire donné, élisent un homme ou une femme –le Président de la République, les députés et les conseillers généraux – ; d'autre part, la religion du vote à la proportionnelle. Et je suis d'accord avec M. Mamère : il y a manifestement un lien entre un mandat national et un mandat local. Le cumul permet d'être nourri au quotidien, dans son travail de parlementaire, par les problèmes que l'on rencontre sur le terrain dans sa circonscription en tant qu'élu local. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Dans la religion du vote à la proportionnelle, c'est un parti qui décide et compose la liste.