Dans mon département, la Haute-Garonne, les effectifs de médecins scolaires ont été réduits d'un tiers, alors même que la population scolaire augmente. Comment dès lors développer la prévention ?
Pour ce qui est de la publicité, pourquoi tout simplement ne pas interdire les messages publicitaires pour les produits alimentaires pour les enfants et les adolescents aux heures de grande écoute, comme cela a déjà été fait dans d'autres pays ?
Pour ce qui est de la différence entre les moyens consacrés à la publicité par l'INPES et par l'industrie agroalimentaire, faut-il rappeler que nous avions, avec difficulté, obtenu l'instauration d'une taxe de 1,5 % – alors que nous demandions 5 % ! – sur les investissements médias des fabricants de certains produits alimentaires, mais que cette taxe ne rapporte quasiment rien à l'Institut car la plupart des publicités intègre systématiquement le message d'information sanitaire, ce qui permet de s'exonérer de la taxe ? Si bien que l'INPES en est aujourd'hui réduit à demander aux directions des services fiscaux que la taxe soit appliquée aux campagnes organisées par les producteurs locaux !
Pour ce qui est de la participation d'un diététicien à l'élaboration des menus de cantines scolaires et de restaurants d'entreprise, il me semblait qu'elle avait déjà été rendue obligatoire par circulaire.